Nous travaillons sur un papier mouillé car notre élément d’entrée dans la psyché est l’eau.
« Quand on travaille avec l’eau, on travaille dans le cœur » Drunvalo Melchizedeck
L’eau porte notre mémoire immédiate et ancestrale, elle porte la vie consciente et inconsciente. Notre travail est de nettoyer cet élément en nous, d’épurer le monde des émotions qui y est attaché et d’entrer dans la dimension consciente du cœur par la respiration des couleurs (passage du diaphragme).
Depuis les travaux d’Emoto sur la mémoire de l’eau, nous savons que toute intention se marque, se forme au fond de nous par les vibrations que nous émettons.
Travailler sur papier mouillé au sein même de l’eau représente un formidable potentiel de transformation immédiate. Nous sommes nos propres accoucheurs, nos propres hommes/femmes médecines.
Celui ou celle qui guide la séance n’est que le médian qui sert de fil conducteur vers la conscience aux potentiels endormis de l’Autre.
Nous travaillons avec de la peinture aquarelle car les pigments sont du monde minéral ou du monde végétal, donc vivants. Ces pigments nous permettent d’entrer en transparence et en nuances vivantes dans la psyché.
Nous travaillons avec les 3 couleurs primaires dérivées en deux nuances : l’une chaude et l’autre froide pour permettre à chacun de faire état de son arc en ciel intérieur.
La première phase de ce processus dure 8 semaines, cette phase est incompressible et commune à chacun ; cette phase de diagnostique permet au patient de vivre chaque semaine une couleur particulière et deux arc-en-ciel.
Suite à ce travail, un entretien individuel permet d’effectuer une synthèse de la vibration générale de l’âme de la personne pour établir le processus le plus adéquat pour ré harmoniser, équilibrer, restructurer ou au contraire libérer les ruptures de rythmes, les manques émotionnels.
Nous travaillons assis et la feuille à plat sur la table, dans « le plein acteur », puis le plus souvent possible, nous regardons en face à face, en spectateur de nos actes. Cette attitude est d’une grande importance pour le travail de désidentification à l’émotionnel et à la prise de conscience de notre façon réelle, hors notre mental, d’imprimer nos émotions vers le monde extérieur.
- C’est un travail capital sur les projections de chacun : la différence entre ce que nous croyons et ce qui est réellement accompli.
- C’est une brèche pour « voir » et se rendre conscient de nos propres déséquilibres afin de pouvoir dans un geste LIBRE ET CONSCIENT mettre l’antidote.
- C’est sortir de la dépendance des autres pour guider notre vie et revenir toujours plus près de ce que L’ON SENT.
- C’est faire confiance petit à petit à son discernement.
- C’est faire l’expérience de l’autonomie pour ne pas reproduire éternellement les mêmes gestes de disharmonie dans nos vies.
Deux grands axes de travail
L’axe constitutif : les 4 (5) éléments qui constituent l’incarnation humaine : La terre, l’eau, l’air et le feu ( l’éther)
- La terre = travail sur l’incarnation
- L’eau = travail sur l’émotionnel / compassionnel
- L’air = travail sur sa relation au le Divin
- Le feu = travail sur la réalisation de l’Esprit dans la matière
L’axe biographique : les septaines, les cycles de 3 x 21 ans, le cycle des 28 ans….
- 0 à 7 ans : terre, travail sur le corps physique….
- 7 à 14 ans : eau travail sur les rythmes, corps éthérique….
- 14 à 21 ans : air, travail sur l’astralité….
- 21 à 28 ans : feu, travail sur le Moi…..
Dans le travail en processus, nous tissons ces deux axes, une fois sur « l’entrée » de la constitution de l’être humain, une fois sur l’axe biographique pour :
- créer les liens qui n’ont pus être vécus, les renforcer,
- ré-harmoniser les étapes de la biographie en travaillant sur la substance émotionnelle,
- libérer les nœuds par la transformation des images,
- trouver ou retrouver le mouvement de la vie qui nous inscrit comme créateur.